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La communaute juive de Forbach
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Histoire des Juifs en Lorraine
Telle qu'elle se présente aujourd'hui, la synagogue de Forbach est l'un des plus anciens monuments de la ville. Construite vers 1835, elle fut inaugurée en 1836. Elle connut des aménagements importants en 1862-1863, puis en 1929 avec l'installation notamment du chauffage central.
Elle a survécu miraculeusement à la dernière guerre où elle servit d'entrepôt aux allemands. Elle a conservé sa façade d'origine avec l'inscription " tu aimeras ton prochain comme toi-même " et les Tables de la Loi. A l'intérieur, seule l'imposante Arche Sainte, décorée sur le modèle de l'ancienne synagogue de Strasbourg est restée intacte.
Les premières traces dans l'histoire de la Seigneurie de Forbach font état de deux contribuables juifs en 1687. En 1723, 4 familles juives sont " tolérées " dans la Seigneurie.
Selon les archives, il apparaît que vers 1730, la communauté, forte de 12 chefs de familles regroupés dans le quartier juif du vieux Forbach, a fait construire une petite synagogue où le service divin a été célébré jusque vers 1836.
L'actuel bâtiment remplace l'ancien, qui ne pouvait plus abriter une communauté en expansion.
A la veille de la Révolution, il est fait état d'un " ghetto juif " où vivent 21 ménages, soit une centaine de personnes.
Après 1792, l'accroissement de la population juive forbachoise est important et, le 6 mars 1834, on dénombre 314 israélites sur un total de 2958 habitants, soit un peu plus de 10% de la population. Forbach était alors la deuxième communauté juive de la Moselle après Metz, avec environ 60 familles.
Au cours de la période 1939-1945, la communauté de Forbach a payé un lourd tribut puisque 114 personnes ont été victimes du nazisme. Leurs noms sont gravés sur la plaque du souvenir dans le hall d'entrée de la synagogue.
A ce jour, 40 familles résident encore à Forbach.
Sources tirées de " Retrouvailles ", dossier établi par Monsieur Raymond ENGELBREIT, professeur au collège Robert Schuman de Behren
Raymond KLAUBER
Les juifs messins sous l'Ancien Régime
Les archives de la communauté
Les Juifs ont été autorisés à s'installer à Metz en 1565 et leur communauté a atteint près de 2 200 personnes au début du XVIIIe siècle. Ils ont fait l'objet de recensements sommaires à plusieurs reprises. Des registres de naissances, mariages, décès ont été tenus assez régulièrement de 1717 à 1792.
Contrats notariés
Par ailleurs, on retrouve chez les notaires de très nombreux contrats de mariages juifs passés devant les notaires messins entre 1690 et 1792, qui concernent non seulement Metz mais aussi les villages des environs où des communautés juives se sont établies.
Le Memorbuch
Il s'agit d'une série de notices nécrologiques en hébreu, parfois difficiles à interpréter. La première partie (1600-1720) a été traduite par Simon SCHWARZFUCHS.
Au début du XIXe siècle : les déclarations de prises de nom patronymique
Par décret du 20 juillet 1808, Napoléon Ier a obligé tous les Juifs de l’Empire (qui s'étendait de Hambourg à Dubrovnik) à choisir et à déclarer un nom patronymique et un prénom fixes. Pour la Lorraine, la totalité des 19 registres de Meurthe-et-Moselle et 57 des 111 registres de Moselle sont conservés. Aux Archives de la Moselle, ces déclarations sont cotées 199 M.
Lorsque les Juifs durent se choisir un nom, soit ils le "fabriquèrent" (exemple : DREYFUSS = DREI FUSS = Trois pieds), soit ils reprirent le nom de leur lieu d'origine (WORMS, MORHANGE, CREHANGE, FRANCFORT, etc.), soit ils utilisèrent des prénoms juifs (JOSEPH, SAMUEL, JACOB, ARON, etc.). D'autres noms sont plus étroitement liés au judaïsme : LEVY [tribu d'Israël], CAHEN (CAEN, KAHN)[prêtre].
ActeMariageFranckOury1855
pour le moment, il suffit de savoir qu'en 1559 Metz n'était habitée que par quatre familles juives, dont les chefs se nommaient Isaac, Samuel, Mardochée et Mayer, demeurant tous dans une même rue, longue et étroite, fermée de portes aux deux bouts, et nommée rue de l'Enfer ; par son accroissement, cette population est parvenue dès 1603 à former vingt-quatre familles de cent vingt personnes; alors il leur fut permis de s'établir rue de Saint-Feroy, aboutissant à la rue actuelle de l'Arsenal ( nom donné depuis 1790 à l'ancienne rue des Juifs ). C'est de 1609 que date la liste non interrompue des rabbins.
hazanim (chantres)
Jacob puis Jean-Jacques LEVY
Rashi family tree
INDEX DES PATRONYMES DE 1808
Asher ben Yehiel
LISTE des communes figurant dans l’ouvrage de Jean-Pierre BERNARD
LIST of the villages analyzed in Jean-Pierre BERNARD’s work
Augny,
Bionville,
Boulay-Moselle,
Bouzonville,
Contz-les-Bains,
Courcelles-Chaussy,
Créhange,
Cutting,
Delme,
Denting,
Dieuze,
Ennery,
Fénétrange,
Fey,
Flévy,
Forbach,
Frauenberg,
Grosbliederstroff,
Hagondange,
Hayange,
Hombourg-Haut,
Hellimer,
Lagarde,
Lixheim,
Louvigny,
Marly,
Merlebach,
Metting,
Metz,
Metzervisse,
Morhange,
Moyeuvre-Grange,
Niedervisse,
Phalsbourg,
Puttelange-aux-Lacs,
Rouhling,
Saint-Avold,
Sarrebourg,
Sarreguemines,
Schalbach,
Sierck-les-Bains,
Thimonville,
Thionville, Uckange, Vantoux, Waldwisse.
Histoire locale de Forbach
Cercle " Die FURBACHER "
La synagogue
Au début du 18ème siècle lorsque la
communauté juive commença à se développer à
Forbach, l’antisémitisme était toujours assez
vivace.
M. Besler dans sa chronique de la Seigneurie de
Forbach fait état parmi les contribuables de 2 juifs
en 1687 puis de 4 juifs en 1728. Il s’agissait de «
Hindersessene Schutz Judten » donc de juifs
seulement tolérés. Il cite les noms suivants: Feist
Schop, Seligman Kahn, Isaac Elias et de Oster
Kahn.
M.Besler précise encore qu’ils habitaient
« ausserhalb der Ringmauer » donc dans les
faubourgs. Pour les juifs au faubourg inférieur
(Rodenhof) se trouvait aussi leur premier lieu de
prière, un modeste oratoire. Assez près de la porte
inférieure et dans la cour d’une maison au 149, rue
Nationale (Sankt Narborer Stroos). Nettement plus
tard le ghetto fut déplacé à l’intérieur des murs
« in der Judengass » rue Fabert (Niedergass) et
tout près des murailles.
Henri Wilmin nous dit que la synagogue primitive
se situait près de la porte inférieure et que la
communauté habitait la « Judengass » à l’intérieur des remparts près de la porte inférieure.
On ne peut préciser de dates exactes à l’ouverture de ce premier oratoire. Il fut abandonné par
la suite pour sa vétusté et son exiguïté.
Une nouvelle synagogue fut construite en 1836 à l’emplacement actuel, coût de la
construction 22.000 Frs, financée par la communauté. Elle fut restaurée en 1867. Faute de
moyens financiers les travaux ont été faits à l’économie, et des réparations furent vite
nécessaires.
Extrait d’une lettre Melle Cécile Cahn qui s’adressa à Son Altesse l’impératrice
Eugénie de Montijo épouse de Napoléon III pour implorer une aide.
(...depuis de nombreuses années, Madame, les israélites de Forbach ne peuvent célébrer
l’antique culte de leurs pères dans un temple à moitié achevé, délabré et privé de toutes
espèces d’ornements...)
Suite à cette lettre, la synagogue fut achevée.
En 1844 la population était essentiellement catholique, pourtant on dénombre déjà 376
israélites (la deuxième ville de Moselle). Cette communauté avait son propre cimetière situé
Belle Vue (quartier de Bellevue).
Source Lucien Honnert (J.Touba, M.Besler, H.Wilmin, R.Engelbreit, Pasteur Reutenauer)
Histoire locale de Forbach, cercle Die Furbacher PDF. online.
http://www.un-forbachois.net
Relations judéo-chrétiennes avant 1939
L'ABBE HENRI GREGOIRE

BIBLIOGRAPHIE
Henri Grégoire : Essai sur la régénrération physique, morale et politique des Juifs, 1788 ; réédité avec une préface de Robert Badinter (Stock, 1988)
Zalkind Hourwitz : Apologie des Juifs, Paris, 1789.
Thiéry : Dissertation sur cette question: est-il des moyens de rendre les Juifs plus heureux et plus utiles. en France ? Paris, 1788.
A. Cahen : L'émancipation des Juifs devant la Société royale des sciences et arts de Metz en 1787
M. Roederer : Revue des études juives, I, 1880, pp. 83-104;
H. Thibaut de Morembert : Considérations sur le concours de l'Académie royale de Metz de 1787 et 1788 ; Mémoires de l'Académie nationale de Metz, VIe série, éd. Le Lorrain, Metz, 1974. Cette étude a été également publiée dans Rencontres, Chrétiens et Juifs, 1974, n° 38, supplément.
LE CONCOURS DE METZ
Patrick GIRARD
Source : A . S . I . J . A .
http://judaisme.sdv.fr/histoire/document/jud-chr22/gregoire/index.htm
Evolution des relations
judéo-chrétiennes
en Alsace et en Lorraine
- JUSQU'EN 1939 -
http://judaisme.sdv.fr/histoire/document/jud-chr22/index.htm
Histoire des Juifs en Lorraine
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